Horaires et lieux :
Mardi de 15h à 21h à la chapelle de la Bâtiaz
Jeudi de 13h à 22h à l’église du Bourg.
Jeudi de 22h jusqu’à vendredi à minuit à la chapelle de la Bâtiaz.
Contact : Céline Rossoz au 078 841 40 98.
Pour en savoir plus…
Depuis 2013, une équipe de paroissiennes et de paroissiens se relaient pour prier une heure devant Jésus présent au Saint-Sacrement.
Pourquoi adorer Jésus au Saint-Sacrement si Dieu est partout ?
Le sens du geste. – Adorer le Saint- Sacrement, c’est reconnaître la présence réelle du Corps et du Sang du Christ dans le signe – sacrement veut dire signe – du pain et du vin, consacrés au moment de la messe. L’adoration est l’expression de notre reconnaissance et de notre émerveillement pour ce que le Christ a
fait pour nous : avant de verser son sang pour nous sauver, lors de son dernier repas, il nous a donné sa chair en nourriture (Jn, 6). Désormais, il est présent au milieu de son peuple, l’Église, tous les jours et jusqu’à la fin des temps. Adorer, c’est donc se mettre en sa présence afin de laisser l’amour grandir en nous. L’adoration du Corps eucharistique du Christ se fait lors de la célébration de la messe, particulièrement au moment de la consécration et de la communion. Mais l’exposition et l’adoration du Saint- Sacrement, l’après-midi ou en soirée, peuvent prolonger ce temps d’adoration.
Un temps de dépouillement. – L’adoration eucharistique est à double sens : le Christ Jésus s’expose à notre regard et à notre prière et il nous invite aussi en retour à nous exposer nous-mêmes à son regard. Ainsi, l’adoration silencieuse peut-elle être un temps de dépouillement, de dépossession et de foi nue. L’adoration peut donner une impression de perte de temps, d’inutilité. Mais marquer ainsi un arrêt dans la course de nos agendas, c’est comme remettre les choses à leur place. De grandes figures comme Jean-Paul II, Mère Teresa, Soeur Emmanuelle, Dom Helder Camara nous montrent la voie.
Mère Teresa disait d’ailleurs. – « Notre règle ordonnait, jusqu’en 1973, une heure d’adoration par semaine devant le Saint-Sacrement… Nous avons beaucoup à faire vu que nos maisons pour les lépreux, les malades, les enfants abandonnés sont toujours au complet. Néanmoins, nous maintenons fidèlement notre heure quotidienne d’adoration. Eh bien! depuis que nous avons introduit cette modification dans notre emploi du temps, notre amour pour Jésus est devenu plus intime, plus éclairé. Notre amour réciproque est plus compréhensif, il règne entre nous une entente plus affectueuse, nous aimons davantage nos pauvres et, chose encore plus surprenante, le nombre des vocations a doublé chez nous… »
« On devrait fortement appuyer l’adoration perpétuelle avec exposition. Jésus s’est fait Pain de Vie pour nous donner la vie. Nuit et jour. II est là. Si vous voulez vraiment grandir en amour, revenez à l’Eucharistie, revenez à l’adoration eucharistique. Il nous faut tisser nos vies autour de l’Eucharistie… fixer les yeux sur Lui qui est lumière ; placez vos cœurs près de son Divin Cœur ; demandez-Lui de vous accorder la grâce de Le connaître, l’amour de L’aimer, le courage de Le servir. Cherchez-Le avec ferveur. Par Marie, cause de notre joie, vous découvrez que nulle part au monde êtes-vous mieux accueillis, nulle part au monde êtes-vous mieux aimés que par Jésus vivant et vraiment présent au Très Saint-Sacrement… Il est vraiment là en Personne, à vous attendre. »